BenjaminMillepied, né le 10 juin 1977 à Bordeaux, est un danseur et chorégraphe français. Danseur étoile du New York City Ballet, Benjamin Millepied a été le directeur de la danse à la tête du ballet de l'Opéra de Paris du 1 er novembre
Danseurétoile du New York City Ballet, Pour illustrer sa nouvelle image d'Instictive Beauty (on ne vous traduit pas), la marque française de cosmétique qui vend un flacon d'Huile Prodigieuse toutes les 5 secondes dans le monde, a choisi de faire incarner la notion d'émotion charnelle par le danseur étoile aux mouvements aériens sensuels, et au bon sens
Duballet, on imagine les tutus, les pirouettes et ces danseurs et danseuses étoiles se mouvant avec grâce et souplesse. On pense moins
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Considérée comme l’une des plus grandes danseuses américaines, Maria Tallchief 1925 – 2013 est la première Amérindienne nommée danseuse étoile. Elle est remarquée en particulier pour son énergie et ses grandes capacités techniques. Une jeunesse opulente Osage tribu d’Amérindiens vivant principalement dans l’Oklahoma par son père Alexander Joseph Tall Chief et irlando-écossaise par sa mère Ruth Porter, Maria Tallchief nait le 24 janvier 1925 sous le nom d’Elizabeth Marie Tall Chief, surnommée Betty Marie. Betty Marie et ses cinq frères et sœurs grandissent au sein de la réserve osage de Fairfax, dans l’Oklahoma, au sein d’une famille riche. Leur père possède de nombreuses propriétés, parmi lesquelles le cinéma de la ville, et Betty Marie grandit avec le sentiment que son père possède la ville ». Le ballet Frustrée de ne pas avoir pu devenir artiste elle-même, Ruth initie très tôt ses filles à la danse. Dès trois ans, Betty Marie reçoit des leçons, participe à des camps d’été de ballet et commence à apprendre le ballet. Fillette brillante, elle s’illustre également par ses résultats à l’école, bien qu’elle s’ennuie en cours. Quand Betty Marie a huit ans, sa famille emménage à Los Angeles avec l’idée de faire participer les enfants à des comédies musicales hollywoodiennes. La jeune fille poursuit ses cours de danse et, à côté du ballet, apprend les claquettes, les danses espagnoles et le piano. C’est en étudiant auprès de la danseuse et chorégraphe Bronislava Nijinska que Betty Marie réalise qu’elle souhaite dévouer sa vie au ballet. A quinze ans, elle participe à des ballets mis en scène par sa professeure, au sein du corps de ballet. Le Ballet Russe de Monte-Carlo En 1942, Betty Marie reçoit son diplôme de la Beverly Hills High School, où elle est victime de tant de discriminations qu’elle décide d’unifier son nom Tall Chief, pour l’écrire désormais Tallchief. Betty Marie souhaite poursuivre ses études mais son père refuse ; il estime qu’après avoir payé pour ses leçons de danse, il est temps que la jeune femme trouve un travail. Betty Marie obtient un rôle dans la comédie musicale Lily Mars vedette, mais l’expérience lui déplait et, incitée par une amie de la famille, elle décide de quitter la Californie pour New York. Elle n’a alors que 17 ans. Après de premiers refus, elle se fait embaucher au sein du Ballet Russe de Monte-Carlo dirigé par Serge Denham. Aux yeux de ce dernier, Betty Marie possède un avantage par rapport aux autres danseuses, russes la citoyenneté américaine, obtenue par les Amérindiens en 1924. Les premiers rôles Maria Tallchief et Nicholas Magallanes dans Casse-Noisettes en 1954 Grâce à Bronislava, Betty Marie est rapidement promue au rang d’élève de la danseuse étoile Nathalie Krassovska pour le rôle principal d’un ballet. Cette promotion, attribuée à une danseuse américaine que les danseuses russes considèrent inférieures, ainsi que sans doute son origine lui valent l’animosité de ses camarades. A l’époque, il est courant chez les danseuses de modifier leur nom pour qu’il sonne russe, mais Betty Marie est attachée à son nom et refuse de se faire appeler Tallchieva ». Elle accepte, en revanche, de se faire appeler Maria plutôt que Betty Marie, et devient Maria Tallchief. En deux mois, Maria apparaît dans sept ballets au sein du corps de ballet, et apprend au contact des autres danseuses. En 1943, Maria remplace au pied levé Nathalie Krassovska qui a quitté la troupe ; sa performance, dans le rôle principal de Chopin Concerto, est saluée par la critique, mais Maria retourne au corps de ballet dès la fin de la tournée. George Balanchine En 1944, le chorégraphe George Balanchine rejoint la troupe. Maria est immédiatement séduite par son travail, et le chorégraphe par celui de la danseuse ; il la nomme remplaçante de la danseuse étoile Alexandra Danilova, qui l’aidera beaucoup, et lui attribue des rôles solo de plus en plus importants. Maria Tallchief devient soliste, et obtient un second rôle pour le Ballet Imperial. Maria et George développent une relation de plus en plus profonde et, en 1945, George demande à la jeune danseuse de l’épouser. Ils se marient en août 1946 ; Maria a alors 21 ans, et George 42. Leur union ne durera que quelques années ; Maria se remariera deux fois et aura une fille, Elise Paschen. Ballets de Paris et de New York Maria Tallchief et Erik Bruhn en 1961 En 1947, Maria Tallchief rejoint George, parti travailler au ballet de l’Opéra national de Paris. La danseuse reçoit immédiatement des rôles dans plusieurs ballets comme Le Baiser de la fée ou Apollon. Elle est la première américaine à se produire au sein de cette troupe. Le public et les critiques apprécient ses performances, ce qui ne l’empêche pas de subir le racisme de ses camarades mais aussi de la presse, fascinée par ses origines des journaux titrent Peau Rouge danse à l’Opéra pour le Roi de Suède » ou encore La Fille du grand chef Indien danse à l’Opéra . De retour aux États-Unis, Maria obtient des rôles au sein du New York City Ballet, qui ouvre ses portes en octobre 1948. Très remarquée pour son énergie et ses grandes capacités techniques, Maria devient la première danseuse étoile de la troupe après son rôle dans The Firebird. Elle devient par la même occasion la première danseuse étoile amérindienne. Maria se produit avec le ballet de New York jusqu’en 1960, dans des ballets classiques et dans des rôles créés sur mesure pour elle par George. Elle danse dans le Lac des Cygnes, Orphée, Le fils prodigue, et ses performances aident la carrière de George comme els créations de George aident la sienne. En parallèle, elle se produit à l’occasion avec d’autres troupes, parmi lesquelles le Ballet Russe de Monte-Carlo, le Ballet de l’Opéra de Chicago ou le Ballet de San Francisco. En 1954-1955, elle est payée le plus haut salaire touché par une danseuse à l’époque. Après avoir quitté le New York City Ballet, Maria rejoint l’American Ballet Theatre. Elle effectue des tournées en Europe, en Amérique du Sud, au Japon, en Russie. Fin de carrière A côté de la scène, Maria Tallchief se produit également dans des comédies musicales et dans des émissions de télévision de variété comme The Ed Sullivan Show. En 1966, elle apparaît dans le Cendrillon de Peter van Dijk, l’une de ses dernières performances. Âgée de 41 ans, elle met un terme à sa carrière de danseuse. Après avoir pris sa retraite, Maria se dévoue à l’enseignement et à la direction de ballets. Avec sa soeur Marjorie, elle fonde en 1981 le Chicago City Ballet dont elle est co-directrice artistique jusqu’en 1987. Bien que la compagnie fasse faillite, elle contribue à populariser la danse à Chicago. Maria Tallchief meurt le 11 avril 2013, des suites de complications dues à une fracture de la hanche. Considérée comme l’une des plus grandes danseuses américaines, elle a contribué à briser les barrières ethniques et les préjugés. Nommée au National Women’s Hall of Fame, elle a reçu de nombreux hommages et récompenses, notamment de la part de la nation Osage. Liens utiles Page Wikipédia de Maria Tallchief Page Wikipédia de Maria Tallchief en anglais plus complète Maria Tallchief
Le Ballet de l'Opéra de Paris dévoile sa saison 2015-2016 le 4 février. Une saison toute particulière, puisque c'est la première signée par Benjamin Millepied, le nouveau Directeur de la Danse. Plus généralement, c'est une nouvelle étape pour l'institution, puisqu'il s'agit aussi de la première saison de Stéphane Lissner, nouveau directeur de l'Opéra de Paris. La saison en quelques chiffres et idées Cette nouvelle saison marque le début d'un cycle de six ans, construit par Stéphane Lissner et Benjamin Millepied. Trois idées portent cette première année l'unité entre opéra et danse avec des projets communs, l'ambition avec la venue de grands noms internationaux et l'équilibre artistique du baroque au contemporain. Pour la danse, cette saison 2015-2016 sera marquée par la nouveauté, avec pas moins de neuf entrées au répertoire et créations, majoritairement venues de la danse anglo-saxonne. Pour Benjamin Millepied, tout ses choix se sont fait en rapport avec la musique. "Je veux mettre l'art chorégraphique à la hauteur des partitions choisies. L'idée n'est pas d'illustrer la musique mais de faire entendre des choses nouvelles". Le Ballet de l'Opéra de Paris et l'École de Danse danseront 14 séries pour 164 représentations 118 au Palais Garnier + 46 à l’Opéra Bastille, ainsi que 12 représentations d'une soirée mêlant opéra et danse Casse-Noisette, voir ci-dessous, 12 représentations dans les espaces publics Boris Charmatz, voir ci-dessous et 3 représentations en province voir ci-dessous. Seules deux femmes chorégraphes sont programmées. Le gala d'ouverture Comme c'est la tradition dans les compagnies américaines d'où vient Benjamin Millepied, la saison 2015-2016 du Ballet de l'Opéra de Paris démarrera avec un gala, le 24 septembre. La soirée démarrera avec le Défilé du Ballet, qui stupeur ne sera pas dansé sur la musique de Berlioz, mais sur Richard Wagner la musique de base du Défilé en fait, avant qu'elle ne soit remplacée par Berlioz. Le programme sera composé de Thème et Variations de George Balanchine qui n'a pas été dansé depuis 20 ans par le Ballet de l'Opéra de Paris et une nouvelle création de Benjamin Millepied. Les places ne seront vendues que par l'AROP, à des prix surtaxés. Ce sera la seule occasion de la saison de voir le Défilé. Le 24 septembre 2015 au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Philippe Jordan et Maxime Pascal. Casse-Noisette - Soirée opéra/danse Stéphane Lissner et Benjamin Millepied ont très vite indiqué qu'ils voulaient monter des soirées mêlant l'opéra et la danse. Ce sera chose faite avec cette série où sera joué chaque soir deux oeuvres de Tchaïkovski l'opéra Iolanta et le ballet Casse-Noisette, comme lors de leur création en 1892. Ce dernier ballet sera une création, partagée entre cinq chorégraphes, qui travailleront chacun sur un passage précis Sidi Larbi Cherkaoui, Edouard Lock, Arthur Pita, Liam Scarlett et... Benjamin Millepied, qui s'occupera de la Valse des Fleurs et du Grand pas de deux. La soirée se fera autour du du metteur en scène Dmitri Tcherniakov et du chef Alain Altinoglu. Pas sûr que cette version mixte de Casse-Noisette rentre dans les annales. L'idée est en tout cas originale, tout comme la soirée qui mélange les genres. Du 9 mars au 8 avril 2016 avant-première le 7 mars, treize représentations au Palais Garnier. Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de Paris, direction musicale Alain Altinoglu et Marius Stieghorst le 1er avril. Soirée William Forsythe, nouveau chorégraphe associé au Ballet de l’Opéra de Paris Trois ballets Approximate Sonata nouvelle version, une création mondiale et Of any if and entrée au répertoire. On pensait William Forsythe à la retraite, il devient chorégraphe associé au Ballet de l’Opéra de Paris ce qui laisse donc penser à d'autres créations dans les saisons à venir. Il participera également activement à l’Académie chorégraphique que lance Benjamin Millepied en septembre 2015. La soirée sera composée d'une nouvelle version d'Approximate Sonata, de l'entrée au répertoire d'Of any if and créé en 1995 pour le Ballet de Francfort et d'une création mondiale. Cette dernière devrait être "un hommage au romantisme et à l'art du ballet, sur pointes", selon Benjamin Millepied. William Forsythe et l'Opéra de Paris, c'est une association qui fait des merveilles à chaque fois, le chorégraphe poussant la technique classique des danseur-se-s au bout. À ne pas rater. Du 4 au 16 juillet 2016, onze représentations au Palais Garnier. Musique enregistrée. Approximate Sonata de William Forsythe - Isabelle Ciaravola et Mathieu Ganio Soirée Robbins/Millepied/Balanchine Trois ballets Thème et Variations de George Balanchine, Opus 19/The Dreamer de Jerome Robbin et une création mondiale de Benjamin Millepied. La saison démarrera vraiment avec cette soirée mixte on ne peut plus américaine, qui peut être une vraie réussite si les ballets sont remontés avec soin. Au programme, la reprise du superbe ballet de George Balanchine Thème et Variations, basée sur la technique classique virtuose et mettant aussi bien en avant le corps de ballet que les Étoiles. Opus 19/The Dreamer de Jerome Robbins fera son entrée au répertoire, ballet plus méconnu du public français. Enfin Benjamin Millepied proposera une création mondiale on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Cette création sera un travail avec les jeunes du corps de ballet. Du 25 septembre au 11 octobre 2015 avant-première le 22 septembre, douze représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Maxime Pascal. Soirée Pierre Boulez Trois ballets Polyphonia de Christopher Wheeldon, une création de Wayne McGregor et Le Sacre du Printemps de Pina Bausch. Il ne s'agit pas forcément d'une soirée sur des musiques de Pierre Boulez, mais aussi sur des partitions qu'a dirigé avec brio le compositeur Ligeti pour Polyphonia, Stravinsky pour Le Sacre et Boulez lui-même pour la création de Wayne McGregor. Christopher Wheeldon est dansé un peu partout dans le monde, Polyphonia en particulier. Cela correspondra-t-il à la façon de danser de la troupe parisienne ? À voir en scène. Wayne McGregor a toujours été inspiré par l'Opéra de Paris, en tout cas pour Genius. Son style extrême se mélange bien aux capacités physiques des artistes parisien-ne-s. À noter qu'une autre de ses créations sera attendue en 2017, avec des solistes de Paris et de la troupe du chorégraphe. Enfin Le Sacre du Printemps de Pina Bausch, chef-d'oeuvre, magnifiquement interprété à Garnier. Une belle soirée mettant en valeur différentes facettes de la danse d'aujourd'hui. Du 3 au 31 décembre 2015 avant-première le 1er décembre, 18 représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Vello Pähn. Polyphonia de Christopher Wheeldon New York City Ballet Soirée Anne Teresa De Keersmaeker Trois ballets trois entrées au répertoire Quatuor n°4, Die grosse Fuge et Verklärte Nacht d'Anne Teresa De Keersmaeker. Question Benjamin Millepied a-t-il vu la reprise de Rain avant de programmer cette soirée ? Anne Teresa De Keersmaeker est une chorégraphe géniale, mais rien n'est moins sûr qu'elle convienne vraiment aux artistes du Ballet de l'Opéra de Paris. Un programme qui laisse donc perplexe, pas par l'intérêt des oeuvres, mais parce que cette collaboration n'a jusqu'alors pas vraiment séduit. La soirée sera en tout cas musicalement riche, entre Bartók, Beethoven et Schönberg pour Verklärte Nacht, qui s'inscrit dans une programmation opéra/danse autour du compositeur. Du 22 octobre au 8 novembre 2015 avant-première le 21 octobre, quinze représentations au Palais Garnier. Orchestre de l’Opéra national de Paris. Les créations et entrées au répertoire De nombreuses soirées mixtes devraient émailler la saison, avec plusieurs entrées au répertoire et créations. "L'enjeu, c'est l'avancement du ballet, créer des ballets de notre temps", explique Benjamin Millepied. Jérôme Bel proposera ainsi une nouvelle création, après son oeuvre Véronique Doisneau il y a dix ans que Benjamin Millepied avait beaucoup apprécié. Justin Peck créera aussi un nouveau ballet, sur le Concerto pour deux pianos et orchestre en ré mineur de Francis Poulenc. Le jeune chorégraphe, venant tout droit du New York City Ballet, proposera aussi une entrée au répertoire de sa pièce In Creases, créée en 2012 pour sa troupe américaine. En plus de Opus 19/The Dreamer, Les Variations Goldberg de Jerome Robbins fera aussi son entrée au répertoire, tout comme deux ballets de George Balanchine Duo concertant et Brahms-Schönberg Quartet. Alexei Ratmansky sera aussi de retour avec son ballet Seven Sonatas, créé pour l'ABT en 2009. La troupe fera entrer à son répertoire Les Applaudissements ne se mangent pas de Maguy Marin. Ce choix de nombreuses soirées mixtes a été fait pour mettre toutes les Étoiles en valeur. "Les ballets de Balanchine et Robbins vont stimuler la technique. C'est important d'avoir beaucoup de ballets sur pointes", explique Benjamin Millepied Soirée Bel/Robbins - Une création de Jérôme Bel et Les Variations Goldberg de Jérôme Robbins - Du 5 au 20 février 2016, quatorze représentations au Palais Garnier. Soirée Ratmansky/Balanchine/Robbins/Peck - Seven Sonatas d'Alexeï Ratmansky, Duo concertant de George Balanchine, Other Dances de Jerome Robbins et In Creases de Justin Peck - Du 24 mars au 5 avril 2016 avant-première le 22 mars, sept représentations au Palais Garnier. Les Applaudissements ne se mangent pas de Maguy Marin - Du 25 avril au 3 mai 2016, huit représentations au Palais Garnier. Soirée Peck/Balanchine - Une création de Justin Peck et Brahms-Schönberg Quartet de George Balanchine - Du 2 au 15 juillet 2016, sept représentations à l'Opéra Bastille. La Bayadère de Rudolf Noureev La Bayadère de Rudolf Noureev a quelque chose dont on ne se lasse pas. Un beau trio de personnages, une Idole dorée qui brille, pleins de seconds rôles, un troisième acte blanc... Le tout dans une production somptueuse qui a bien vieilli, et une chorégraphie pas trop tarabiscotée. La nouvelle génération d'Étoile devrait y briller, avec pourquoi pas une invitée ? Du 17 novembre au 31 décembre 2015, 23 représentations à l'Opéra Bastille. Orchestre Colonne, direction musicale Fayçal Karoui. La Bayadère - Aurélie Dupont et Josua Hoffalt Roméo et Juliette de Rudolf Noureev Certains ballets de Rudolf Noureev ont mal vieilli. Roméo et Juliette ne fait pas partie de ceux-là. Au contraire, c'est peut-être l'oeuvre du danseur qui a le mieux passé le temps, portée par une mise en scène géniale. Le drame au coeur entre deux familles qui se déchirent, on ne s'en lasse pas. Beaucoup d'Étoiles devraient y faire leur prise de rôle, ou l'approfondir après l'avoir encore peu dansé. Une série excitante, un grand classique à voir. Du 19 mars au 16 avril 2016, quinze représentations à l'Opéra Bastille. Orchestre de l’Opéra national de Paris, direction musicale Simon Hewett. Giselle de Jean Coralli et Jules Perrot Six ans que le public français n'avait pas eu le droit à sa Giselle, oeuvre si symbolique de la danse française. Beaucoup donné en tournée, le ballet ne s'était pas arrêté à Garnier depuis longtemps, et il est attendu de pied ferme. Une histoire universelle, le romantisme, le monde des Willis... Giselle fait partie de ces ballets intemporels qui se regardent avec toujours autant d'émerveillement. Là encore, plusieurs prises de rôle sont à attendre. Ou pourquoi pas une dernière Giselle de Laëtitia Pujol, dont c'est le rôle-phare ? Du 28 mai au 14 juin 2016, avant-première le 27 mai, quatorze représentations au Palais Garnier. Orchestre des Lauréats du CNSMDP, direction musicale Koen Kessels. 20 danseurs pour le XXème siècle de Boris Charmatz Boris Charmatz, jeune chorégraphe français, crée une pièce particulière pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Elle sera présentée dans les espaces publics du Palais Garnier. Le public la découvrira au fil de ses déambulations dans le Foyer ou le grand escalier. personnes par soir pourront y assister, au tarif unique de 15 euros. Question style, Boris Charmatz se situe plus dans une veine de la "non-danse". Personnellement, ses créations m'ont très peu intéressée, mais ce contexte de représentations au Palais Garnier est très différent. Du 22 septembre au 11 octobre 2015, 13 représentations de 18 h à 19 h 30 dans les espaces publics du Palais Garnier. L'École de Danse de l'Opéra de Paris Les Démonstrations de l'École de Danse de l'Opéra de Paris auront lieu les 5, 13 et 20 décembre 2015, au Palais Garnier. Le spectacle aura lieu du 14 au 28 avril 2016 au Palais Garnier, pour quatre représentations Orchestre des Lauréats du CNSMDP, direction musicale Guillermo García Calvo. Les élèves danseront Conservatoire d'Auguste Bournonville, Les Forains de Roland Petit et Piège de lumière de John Taras. Un programme très "école française", plutôt en contraste avec la programmation de la compagnie. Mais ces trois ballets font partie des classiques de l'École de Danse. Les tournées Pour l'instant, seule une tournée du Ballet de l'Opéra de Paris est annoncée au Quartz de Brest les 11, 12 et 13 mai 2015, avec le programme Ratmansky/Balanchine/Robbins/Peck. L'ouverture à la province est donc pour l'instant limitée, mais les tournée en France devraient se développer et avoir lieu chaque année. Aucune tournée internationale n'est annoncées pour la saison prochaine. La compagnie devrait se rendre au Japon en 2017 et aux Etats-Unis en 2018. Les compagnies invitées Trois compagnies étrangères sont invitées pour la saison 2015-2016. L'English National Ballet fera un détour par le Palais Garnier, avec son ballet Le Corsaire. Et qui dit English National Ballet dit sûrement Alina Cojocaru, Prima Ballerina très appréciée du public. Rosas d'Anne Teresa De Keersmaeker donnera des représentations présentées au Centre Pompidou. Enfin la Batsheva Dance Company présentera un spectacle. Le choix paraît un peu étrange pour ces deux dernières, habituées des théâtres parisiens. Pas sûr que le public soit prêt à payer une place 3 à 4 fois plus cher pour voir ces compagnies quand elles passent régulièrement au Théâtre de la Ville pour 30 euros. Batsheva Dance Company - Three d'Ohad Naharin - Du 5 au 9 janvier 2016, six représentations au Palais Garnier musique enregistrée. Rosas - Work d'Anne Teresa de Keersmaeker - Du 26 février au 5 mars 2016, neuf représentations/expositions au Centre Georges Pompidou. English National Ballet - Le Corsaire d'Anne-Marie Holmes - Du 21 au 25 juin 2016, six représentations au Palais Garnier. Le Corsaire - English National Ballet Les prix Les prix des catégories 4 à 6 ne changent pas, avec les fluctuations établies en fonction du jour pour la quatrième. Les catégories supérieures sont par contre augmentés. Certaines places optima grimpent à 154 euros, la première catégorie à 132 contre 92 euros il y a encore quelques années, la deuxième catégorie tourne autour de 90 euros. La catégorie 3, normalement à 45 euros, passe selon les spectacles à 60 euros. Le record est atteint pour Giselle, où la place Optima est à 165 euros une place d'orchestre voit donc son prix doubler en quatre ans, la catégorie 3 est à 72 euros le prix d'une catégorie 2 l'année dernière. Un vrai paradoxe pour une direction qui se défend de vouloir toucher un plus large public. À Bastille pour La Bayadère et Roméo et Juliette, les catégories Optima à 3 augmentent d'une dizaine d'euros. La place la plus chère atteint ainsi 154 euros contre 130 cette saison. La catégorie 3 peut monter jusqu'à 77 euros contre 65 actuellement. Quelques places changent aussi de catégorie. À Garnier, plus de places d'orchestre passent de la catégorie 1 à Optima tout le devant. Par contre, les places au fond sur les côtés passent de la catégorie 1 à 2. Les premiers rangs des grandes premières loges passent en Optima, quelques places au fond des premières loges passent de catégorie 4 à 3. Pas de changement à Bastille. Communications et innovations Les avant-premières jeunes Sur le modèle de la Scala de Milan, l'Opéra de Paris lance la saison prochaine les avant-premières jeunes. Pour 13 spectacles, une représentation sera prévue avant la première officielle, ouvert aux jeunes de moins de 28 ans pour 10 euros la place. Pour la danse cela concerne les spectacles Iolanta/Casse-Noisette, Boris Charmatz, Robbins/Millepied/Balanchine, Anne Teresa de Keersmaeker, Wheeldon/McGregor/Bausch, Ratmansky/Balanchine/Robbins/Peck et Giselle. Les Concertini Dans les espaces publics du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille, un mini-concert de 30 minutes sera proposé avant le début des représentations pour huit spectacles de la saison. Pour la danse, cela concerne Iolanta/Casse-Noisette, Anne Teresa de Keersmaeker et Wheeldon/McGregor/Bausch. Des musiciens de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris offriront de petits concerts mettant à l’honneur le compositeur de la soirée. La plateforme numérique la 3ème scène En septembre 2015, l'Opéra de Paris va lancer 3ème scène, une plateforme numérique destinée à la création. Elle accueillera des productions commandées par l’Opéra à des cinéastes, des chorégraphes, des photographes, des plasticiens et des écrivains, mais aussi des archives et des programmes pédagogiques. Dès le 4 février, 17 films de Benjamin Millepied, sur les17 Étoiles de la Maison, seront en ligne. Retransmission au cinéma Le partenariat entre l'Opéra de Paris et UGC continue. Mais la présence de la danse reste faible. Seules deux soirées seront ainsi diffusées au cinéma le programme Robbins/Millepied/Balanchine et Iolanta/Casse-Noisette. Que penser de cette saison 2015-2016 ? Benjamin Millepied avait dit "L'important, c'est le classique". C'est surtout le néo-classique au vu de la programmation, très new-yorkaise. Mais les nouveautés font plutôt envie. Wheeldon, Ratmansky, Peck... Aujourd'hui, toutes les compagnies du monde dansent ces chorégraphes. Les choisir n'est pas vraiment d'une grande originalité. Mais ils sont doués, ont des idées, et leur travail peut donner un coup de fouet à une compagnie qui s'endort un peu. On peut toutefois regretter que, mis à part Giselle, la danse typiquement française n'est pas représentée. Pas de Serge Lifar, de Roland Petit, de Maurice Béjart, de Pierre Lacotte. Pas de jeunes talent non plus, ni même de Mats Ek ou Jiří Kylián qui ont façonné le récent répertoire de l'Opéra de Paris. À l'heure ou la danse a tendance à se ressembler aux quatre coins du monde, aux écoles à perdre de leurs spécificités, c'est dommage. L'impression qui reste est que Benjamin Millepied a un peu construit cette saison à l'aveugle, sans vraiment connaître la troupe comme tout s'est programmé il y a un an, c'est probablement le cas. Il a donc pioché dans ce qu'il connaît et ses coups de coeur, quitte à se répèter parce que deux nouveaux Robbins, deux nouveaux Balanchine et deux Peck la même saison, c'est un peu tirer sur les mêmes ficelles. En soi, ce vent de nouveautés est séduisant. La troupe a besoin d'un nouveau souffle, les programmes sont bien construits, en pensant d'abord à la musique. Le public va arriver à se passer de Roland Petit pendant une saison. Et cet esprit anglo-saxo pourrait bien fonctionner avec les danseurs et danseuses de la compagnie parisienne. Reste que si les six saisons prochaines sont dans la même veine, le Ballet de l'Opéra de Paris risque de se transformer en annexe du NYCB. Et vous, que pensez-vous de cette saison 2014-2015 du Ballet de l'Opéra de Paris ?
étoile française du new york city ballet