8à 10 jours pour sentir les premiers effets de la créatine. Plus d’énergie, d’intensité et de répétitions. Prise de volume musculaire (masse) avec l’hydratation des cellules musculaires. Plus de force et d’énergie = 1RM augmentée. Une meilleure récupération.
Lapplication du CBD sous forme de crème ou de baume se veut efficace pour lutter contre les problèmes de peau et les douleurs chroniques. Dans le cas où vous appliquez le CBD sur la peau, la molécule agit dans une moyenne de 90 minutes. Par ailleurs, il faut noter qu’il est rare de détecter la consommation du CBD par un test de
Clomid: au bout de combien de temps? 32 réponses / Dernier post : 08/07/2014 à 13:25. C. Chr56kw. 14/06/2004 à 12:45 . Re-bonjour à celles et ceux qui ont déjà conversé avec moi sur ce forum. Je reviens vers vous avec des nouvelles, qui je dois vous le dire, me stressent beaucoup. Ma femme avait de nouveau rendez-vous aujourd'hui chez la gygy pour une écho
Vay Tiền Nhanh. Des "visites thérapeutiques"Des petits bouts de tissus variésUne histoire à raconterR est accueillie en milieu intra-hospitalier pour une dépression récurrente d'intensité majeure. C'est sa 5ème récidive, dit-elle. Elle connait l’hôpital et les séances d’activités thérapeutiques proposées. Elle intègre le groupe de relaxation où elle bénéficie de deux séances, durant lesquelles sa surdité et son sentiment de dévalorisation finissent par conduire à un arrêt des séances. L'écoute musicale lui est alors proposée mais elle y retrouve rapidement, ses sentiments de dévalorisation, même face à une médiation pourtant nourricière et réceptive. Les séances devenant une obligation douloureuse pour elle, une indication d'une prise en charge individuelle est posée, avec pour consigne de respecter son incapacité à être dans le "faire" pour tenter de créer du lien relationnel. Ces séances, pour qu'elles ne soient pas vécues comme persécutives au sens d'une exigence de notre part envers elle, sont nommées des "visites thérapeutiques". Une situation pas tout à fait inédite pour moi et que j'utilise, parfois, pour créer une alliance. Elle ne peut pas bénéficier d'un traitement par sismothérapie pour des raisons médicales et un traitement médicamenteux est donc proposé. Son histoire personnelle et clinique ne seront pas développées pour des raisons de confidentialité évidentes sur un site internet, mais aussi pour privilégier la situation thérapeutique mise en éclairage. Il reste que tout ce qui se joue ailleurs que lors des séances d'ergothérapie, constitue un ensemble de soins dans une équipe pluri-disciplinaire et que c'est tout ce travail qui permet à la patiente d'aller mieux. Séance 1 Discussion dans la chambreR est dans le fond de son lit, dans une chambre double. Quand je la salue, elle s'assoit sur son lit, inquiète de savoir ce que je peux bien lui vouloir. Je lui demande si je peux m'assoir à ses côtés et elle accepte, assise toute raide durant les 20 minutes d'entretien. Sa voisine de chambre et présente, mais cela ne semble pas la déranger outre mesure. Elle parle de son ressenti, de sa peur permanente, de ses angoisses, de son sentiment de devenir folle , de perdre la mémoire et que cette fois, elle ne va pas récupérer. Elle évoque que pourtant le traitement semblait efficace, et que tout à coup, "cela ne marchait plus". Elle ne peut pas relier sa rechute à une situation particulière, notant tout de même, que c'est lors de vacances avec son mari et qu'ils ont du rentrer en "catastrophe". Ce mot émaille souvent son discours. Plus la discussion avance, plus la plainte grandit et plus l'angoisse transparait dans son corps. Au bout de 30 minutes je propose de revenir la voir le lendemain si elle le souhaite. Elle me signifie qu'elle ne pourra rien faire et je souligne que je viens juste lui rendre visite. Séance 2 Vêtements et coutureLorsque j'arrive le lendemain, R se lève tout de suite et me demande si nous ne pourrions pas aller ailleurs. C'est donc elle qui vient de rétablir le besoin de confidentialité nécessaire à une thérapie. Nous sortons donc de sa chambre, à la recherche d'un lieu de tranquillité. Comme nous n'avons pas de salle d'ergothérapie dans l'unité et que la salle est de toute façon loin et occupée, nous squattons donc un bureau de consultation, froid et impersonnel. Il est même plutôt bruyant, ce que je constate tout haut mais j'évoque le dur principe de réalité "pour être tranquilles, il n'y a que cet espace". Je suis encore venue les mains vides et je l'écoute. Elle dévide à nouveau des plaintes, mais cette fois me raconte son histoire, centrée sur sa relation à son mari. Je connais déjà l'histoire mais c'est ce qu'elle souhaite partager aujourd'hui. Bien consciente que je suis ergothérapeute, et m'ayant connue lors des séances de relaxation, elle sait qu'elle peut potentiellement attendre de moi, aide et empathie pour aller vers du bien-être. A un moment de l'entretien, elle souligne donc un problème très concret, centré autour des vêtements. Je suis sensible à ce discours, d'une part pour des raisons personnelles me conduisant à apprécier le travail du tissu et d'autres part pour des raisons professionnelle, me conduisant à travailler sur le moi-peau et l'enveloppe corporelle lors de mes séances de thérapie. Intéressant de constater que, d'emblée, elle se situe dans des zones qui peuvent mobilier mes capacités et même mes intérêts. Je suis toujours étonnée de voir comment nos patients, pour se faire aider, savent intuitivement aller dans des zones où nous pouvons être "touchés", du moins les patients dont l'empathie leur permet, quelque part, de décoder quelque chose de nous. Ce sont souvent des patients dont nous percevons, alors, que nous allons pouvoir les aider, sans bien savoir pourquoi. Cette possibilité d'aider l'autre ne vient pas uniquement de notre désir conscient d'aider ou de notre position de thérapeute, mais prend souvent ses origines dans notre propre histoire et dans notre psychisme qui va pouvoir alors entrer en résonance avec celui de la personne en face de nous. Et quelque part, dans un coin de mon esprit, j'entends la voix de celle qui m'a longtemps supervisée, me faire remarquer que lors de cette séance , je porte justement un vêtement que j'ai réalisé, avec une sorte de patchwork très irrégulier. Une étrange coïncidence dont Jung nous dit qu'il s'agit dune synchronicité, c'est à dire la coïncidence de deux événements qui soudain prennent du sens, lorsque tout à coup, ils se relient ensemble. C'est une alchimie mystérieuse qui fait que nous nous sentons touchés ou pas par une personne, par une histoire. Et c'est aussi pour cela que, parfois nous ne pourrons pas, justement aider une personne, paradoxalement pour les même raisons. En "bonne" ergothérapeute, je lui propose alors deux pistes d'action possibles Une piste très réaliste et concrète, plutôt à visée ré-éducative en mode TCC "et si je vous proposais d'aller acheter avec vous des vêtements, puisque vous dites que vous ne pouvez plus le faire, que vous avez du mal à choisir et à vous faire plaisir?". J'explique toutes les bonnes raisons et méthodes que nous pourrions développer. Elle m'indique qu'elle a déjà pratiqué cela avec sa fille et que cela n'a pas marché du tout...J'entends bien aussi que j'ai à peu près l'âge de la dite fille et je range mes intentions de ré-éducatrice. Une piste imaginaire, plutôt à visée d'expression personnelle et de conscience de soi "Et si j'amenais des tissus pour que nous en parlions?". Elle accepte cette seconde piste à la condition express que je ne tente pas de lui faire faire quoi que ce soit en tissu, car même si elle a longtemps pratiqué la couture dans son métier et par gout personnel pour faire ses vêtements, elle ne se sent plus aucune compétence ni aucune envie de réaliser quoi que ce soit. Je la sens très intriguée, se demandant bien où je veux en venir avec mes bouts de tissu. Séance 3 Les tissus Nous avions convenu de nous retrouver le lendemain, mais la petite salle n'est pas disponible et nous voici dans une autre salle, plus chaleureuse. C'est une salle occupationnelle, ouverte aux patients pour qu'ils puissent jouer, lire, colorier des mandalas ou faire de l'origami. C'est une salle que j'ai aménagée et dans laquelle je pratique des jeux thérapeutiques une fois par semaine. Elle y a déjà participé, avec un fort sentiment d'échec. Le collectif lui renvoyait, en effet, une telle expérience de comparaison que la dévalorisation était au premier plan. Elle n'est jamais revenue à cette activité qui est ouverte et libre de tout engagement thérapeutique, offrant des séquences de socio-thérapie, à visée d'interactions relationnelles ludiques. Nous investissons ce lieu ouvert, et, par chance, personne ne viendra durant la séance. Intéressant que nous venions, en quelque sorte, réparer quelque chose autour de ce sentiment d'échec associé à cette salle. Je constaterais ensuite, que, parfois, je la retrouve dans cette salle, tentant à nouveau des interactions avec les autres, ou même simplement d'être assise à leurs côtés. J'ai amené un sac remplit de morceaux de tissu variés, coupons de 30 ou 40 cm environ. Je les sors du sac et les pose devant elle. Elle s'empare des tissus, les touche et se met à les nommer en termes de reconnaissance du type de tissu dont il s'agit et du type de vêtement qu'il est possible de faire avec. J'ai le sentiment de recevoir une leçon de couture, comme elle le proposait sans doute, dans son métier d'éducatrice avec des adolescents handicapés. Je joue donc le jeu. Nous papotons autour de ces tissus, de leurs facilité pour les coudre ou pas, de leurs destinations éventuelles en termes de type de vêtements pouvant se concrétiser avec de telles matières. Elle évoque son côté technicienne et me fait remarquer que le vêtement que je portais l'autre jour, n'était guère conventionnel en terme de patchwork. Nous en plaisantons ensemble et je souligne ma flemme naturelle à faire quelque chose de trop précis. Une comparaison s'engage pour elle, que j'ai tout intérêt à soutenir, de mon côté, en position basse. Je met donc l'accent sur mes failles en termes de technique. La position basse permet au patient de ne pas se situer dans la relation à l'autre comme un "objet de soin". Mais pour utiliser la position basse, il est important que cela ne soit pas juste une posture intentionnelle, mais que cela puisse s'appuyer sur une réalité et sur une dimension authentique d'un élément de réalité. Le patient peut ainsi s'appuyer sur une identification à quelqu'un qui a lui aussi, des faiblesses. Elle sourit de cette distinction entre une technicienne soigneuse et une bricoleuse un peu brouillonne, constatant que cela offre avantage et inconvénient des deux côtés. Progressivement, nous glissons vers des notions de texture, de plaisir à toucher, de couleurs et les associations d"idées se délient petit à petit, abandonnant les notions de vêtement et d'éléments réalistes. Les tissus peuvent devenir des objets, puis des animaux, s'associer à des paysages, des odeurs, des sensations de plus en plus proches du corps. Bien sûr, ces associations d’idées sont un tantinet orientées aussi par mes propres associations qui entrent en lien avec les siennes. Ça rebondit durant 30 minutes et la fin de la séance point le bout de son nez sans crier gare. R est surprise du temps que tout cela a pu durer, sans qu'elle ne voit le temps passer. En fin de séance, elle souligne quand même, qu'elle n'a rien fait de concret avec les tissus. Elle les plie soigneusement avant de les remettre dans le sac. Séance 4 Le conte Entre les deux séances, ma formation à l'hypnose Ericksonnienne, me conduit à tenter d'utiliser la thérapie narrative, c'est à dire, la re-formulation des éléments proposés par la patiente, sous une forme d'histoire métaphorique afin de lui proposer un message symbolique d'évolution possible. Ce récit nécessite alors de redonner cette histoire à la personne, en mode hypnotique, afin de ne pas s'adresser à la conscience volontaire mais plutôt au sub-conscient, voir à l'inconscient de la personne. J'ai donc écrit un conte que je lui ai raconté durant la séance. voir conte . Je lui raconte donc cette "jolie histoire" comme elle l'a nommera elle-même, pour m'entendre dire que c'est bien gentil tout cela, mais totalement imaginaire...Malgré l'enseignement qui m'a été donné en thérapie narrative, indiquant que la métaphore thérapeutique, pour être efficace, doit uniquement suggérer et ne pas expliquer, je lui demande si, tout de même, cette histoire n'a pas un lien avec elle...Mais, fine mouche, elle m'a vue venir! Elle me dit que, bien sûr, elle reconnait de ci delà, des éléments de sa vie, mais que la "ficelle est un peu grosse tout de même". Et elle achève de me signifier mon échec cuisant, en remarquant qu'elle ne voit pas du tout comment cette histoire va pouvoir l'aider...Du fond de ma position basse, si basse que je suis probablement sous la moquette ou le bout de tissu, je souligne, qu'en plus, j'ai imaginé une fin au lieu de la laisser imaginer toute seule. Elle me dit que, de toute façon, elle n'aurait pas pu imaginer une autre fin. Je constate, qu'une fois encore, j'ai travaillé à la place de la patiente... Mais je ne m'en tiens pas là et je lui dis que, ayant conscience que la fin proposée était la mienne, je lui dis que j'avais tenté de trouver trois fins possibles afin qu'elle puisse choisir. Curieuse, elle m'encourage malgré mes maladresses thérapeutiques et touchée de mes piètres efforts à vouloir l'aider, à lui délivrer mes trois pistes de fin. "Dans ses rêves, elle pense parfois à ses 3 princes. Tour à tour, elle rêve qu'elle dépouille l'un de son armure, tache les vêtements de l'autre ou offre de petits morceaux de tissu miroir au troisième pour lui permettre d'apprivoiser la lumière des éclairs. Elle ne sait pas bien encore qu'elle sera la meilleure des solutions pour son avenir, ni même si son avenir sera avec l'un de ses trois princes, mais pour le moment, elle se sent...." Ces trois idées la font bien rire et elle reconnait sans peine son mari affublé d'une armure rigide, qui tente de la stimuler sans cesse et à qui elle voudrait bien dire non...Elle aime d'ailleurs beaucoup ma bague "Zut" où ce mot un peu provocateur s'étale en noir sur fond blanc. Elle l'a rapidement remarquée. Elle refuse de choisir une fin entre les trois rêves et ne complète pas la phrase qui dit comment la princesse se sent. Elle me demande plutôt à moi, comment je ressens le fait que, décidément, je ne sais pas comment l'aider dans la réalité et elle repart dans une plainte fort réaliste. Elle doit, en effet, assurer des choses pour permettre un événement familial important, à savoir l'anniversaire de sa belle-mère, dont elle sent bien qu'elle va tout gâcher par sa maladie et son mal-être. Je rate l'occasion de lui raconter comment Cendrillon s'est débrouillée avec sa belle-mère et je lui suggère, un peu abruptement, que ce n'est pas son problème, mais celui de son mari...Surprise par ma réaction fort peu empathique envers son mari qui doit, selon elle, la supporter, elle reste un peu perplexe et nous nous séparons sur ces mots Elle m'invite à trouver autre chose que des "jolies histoires" si je veux l'aider à se mobiliser pour aller mieux pour la fête.... Il est tout de même à remarquer que, durant toute la première partie de la séance, tandis que je m’efforçais à faire quelque chose pour elle, elle avait le sourire...Il est intéressant de constater que, pour une fois, celle qui n'y arrive pas, c'est moi et pas elle. Ce travail de permettre au patient de reprendre la position haute, nécessite que nous puissions accepter d'être réellement en position basse. Il ne s'agit en aucun cas de faire semblant mais d'offrir à la personne la vision de notre capacité à continuer à tenir bon et à essayer, malgré le sentiment d'échec qui peut se dégager de la situation. C'est à ce prix qu'elle a pu intégrer qu'il y a un moyen de supporter l'échec. Elle commence à aller en permission, à sortir marcher un peu avec son mari et envisage de retourner participer à l'écoute musicale groupale car, dit-elle, elle s'ennuie. Séance 5 Les cartes Le lendemain, je reviens la voir et nous nous déplaçons dans la petite pièce qui sert de bureau de consultation polyvalent, car des patients rient et jouent bruyamment dans la salle occupationnelle. Je suis venue avec un jeu Dixit, fait de cartes centrées sur des représentations très imaginaires. Elle regarde cela, en soulignant que, décidément, je suis obstinée et que je continue sur la piste de l'imaginaire. Je lui rappelle que lorsque j'avais suggéré de l'aider dans la réalité à aller choisir des vêtements, elle avait elle-même constaté que ce n'était pas une solution efficace pour elle. Tout de même, elle n'est pas psychotique et peut s'arranger de ses problèmes réels et concrets à sa façon. Elle m'annonce qu'elle ne va surement pas pouvoir trouver d'histoire à raconter sur ces cartes dont elle se souvient que nous avions joué avec, en groupe, lors d'une séance de jeux thérapeutiques. "Je n'arriverais jamais à trouver des titres comme nous l'avions fait", me dit-elle, m’ôtant tous les doutes concernant sa mémoire dont pourtant elle se plaint. Je l'invite à trouver la carte qui se rapproche le plus de ce qu'elle ressent actuellement. Elle choisit une carte, avec un personnage assis, de dos et qui semble contempler des papillons attirés par une lumière. Elle s’apprête à me raconter pourquoi elle a choisit la carte, bien rodée aux attentes habituelles des thérapeutes et je l'invite à choisir une autre carte, indiquant comment elle aimerait être, comment elle souhaiterait se sentir, plus tard. Le choix est tout aussi rapide que le premier et à peine a-t-elle ouvert la bouche pour m'en donner les raisons, que je lui demande déjà de choisir la carte qui lui permettrait de passer d'une carte à l'autre. Elle prend plus de temps pour contempler les cartes une à une, puis se décide. Sa carte ressource ou solution, celle qui peut permettre selon elle le changement, est la seule sur laquelle je vais tenter de la re-centrer. L'idée de cette structure d'utilisation des 3 cartes m'a été donnée par l'une des participantes à la formation d'hypnose et je lui en suis carte représente un enfant, assis sur le canon d'un char d'assaut, avec des fleurs autour de lui. Elle trouve cette image fascinante par la conjonction de l'innocence de l'enfant et la noirceur des armes. l'enfant a un air triste. Nous évoquons, successivement, Tian'anmen, la guerre et la paix, l'enfance et l'enfant intérieur, dans une discussion qui semble un peu décousue et sans intention particulière. Elle finit par évoquer sa petite fille, avec le sourire, parlant des instants qu'elles passent ensemble, de ses joues si douces et des câlins bien agréables de cette enfant. Il est important de ne surtout pas lui indiquer que cette carte est porteuse des solutions et ressources qui sont les siennes et que le simple fait d'en parler, la reconnecte avec cela. La séance s'achève, elle range les cartes avec les autres, semblant avoir un peu de mal à lâcher sa carte solution et parlant alors, de la carte vers laquelle elle souhaiterait aller. Des livres pour satisfaire son gout de la lecture, une bibliothèque tranquille mais où coule une cascade imaginaire, en plein milieu des livres et dont elle dit qu'elle lui évoque les promenades qu'elle fera avec son mari dans l'avenir quand elle ira mieux... Séance 6 Le jeu Elle ne m'avait pas demandé ce que nous allions faire durant la séance suivante, se contentant de me demander quel jour et à quelle heure j'allais revenir la voir. Je reviens avec un jeu que j'ai réalisé, en tissu, pour lui demander son avis sur l’utilisation de ce jeu. Il s'agit d'un jeu alliant reconnaissance tactile et discussion à partir de métaphores en lien avec cette matière souple. Elle teste la partie de reconnaissance tactile en soulignant que cela est bien trop compliqué...Mettre la main dans le sac l'a fait bien rire et elle souligne le jeu de mots. Je reconnais, qu'effectivement, cette partie de reconnaissance tactile est probablement trop complexe. Elle me suggère de permettre aux gens de toucher déjà les tissus sur le patchwork formant le plateau de jeu, puis de sortir les petits tissus des sacs pour les associer en visuel ET en tactile. Je souligne que sa proposition est très pertinente et que je vais la retenir, notamment en proposant le jeu en deux temps bien séparés afin de simplifier la séance. Pendant que nous parlons de cela, je remarque qu'elle touche le plateau de jeu, constatant à quel point mes capacités de couture en patchwork sont rudimentaires, car les carrés ne sont guère réguliers...Elle ne dit rien, mais je sens bien qu'elle trouve ce travail pour le moins bâclé et qu'elle n'aurait surement pas accepté cela de ses élèves. Nous évoquons alors la seconde partie du jeu qui est l'utilisation des métaphores autour du thème du tissu, comme prétexte à une expression personnelle ou groupale. "Nouer des liens", "tisser des relations" , "dénouer ses muscles" en sont quelques exemples. R. regarde les cartes, me donne à chaque fois l'explication de la métaphore, indiquant ainsi qu'elle comprend le sens premier de la phrase. Ce qui me semble important à remarquer, c'est que cette femme a tout à fait accès à la métaphore, sur un plan intellectuel en termes de compréhension. Par contre, sur le plan de l'imaginaire, la métaphore ne semble pas avoir un effet de sens dans sa vie. Elle les comprend, mais cela ne lui offre pas de pistes de compréhension d'elle-même, d’introspection, comme si le lien avec sa propre histoire ne pouvait pas se faire. Sur aucune des cartes elle ne fera de liens avec sa propre histoire, demeurant dans l'explication rationnelle. Cela confirme ce qui s'était passé durant les séance précédentes et elle a tout à fait raison de dire qu'elle n'est pas en lien avec son imaginaire. Sa pensée reste rationnelle, centrée sur la compréhension et la cognition, comme si son imaginaire et son inconscient ne lui était guère accessibles. Je la remercie de son aide et souligne que je vais pouvoir utiliser ce jeu avec les personnes du groupe de jeux thérapeutiques. Elle me suit dans la salle quand je vais ranger le jeu. Une fois dans la salle, elle constate qu'elle-même préfère des jeux de type rami, jeux qu'elle pratique avec son mari. Je lui montre les jeux de cartes qui sont dans la salle, l'invitant à proposer à d'autres personnes de jouer si elle le souhaite. Suite Nous ne nous fixons pas de rendez-vous, puisqu'elle ne le demande pas. Je vais la voir un jour, mais elle est chez son médecin. Je la croise une autre fois, où elle reçoit la visite de son mari. Elle continue à aller en séances d'écoute musicale, en permissions et elle commence à aller plus volontiers dans la salle occupationnelle, avec les autres personnes. Lorsque je vais la voir un après-midi pour prendre de ses nouvelles, elle m'annonce qu'une infirmière lui a proposé d'aller acheter avec elle des vêtements pour la fameuse fête d'anniversaire de sa belle-mère. Je me retiens de lui dire que je lui avais proposé et qu'elle avait refusé...Sans doute qu'à présent, elle est prête à le faire et avec quelqu'un d'autre que moi. Nous plaisantons sur le choix d’une super robe de cocktails, mais elle opte pour un tailleur pantalon plus adapté à la saison et à son âge. Tandis que nous "papotons" dans sa chambre, puisque cette fois je n'ai rien amené du tout pour lui proposer quelque chose à faire, un aide-soignant vient proposer une partie de rami. Nous avions repris en équipe, le fait qu'elle apprécie ce jeu et cette discussion a été suivie d'effets comme je le constate. Elle refuse dans un premier temps, mais je la regarde en lui disant" ON y va? Et vous me montrer comment ON joue à ce jeu?". Elle accepte cette idée et nous voilà parties. Une fois le jeu lancé, je laisse les patients, les stagiaires ASH et l'aide-soignant, poursuivre cette séquence occupationnelle. Tout ce travail progressif avec cette patiente, a mis pour moi en lumière plusieurs choses Plus je voulais faire quelque chose pour elle, moins elle acceptait Plus je voulais lui prouver ses capacités, plus elle se dévalorisait Moins j'en faisais , plus elle reprenait les choses à son compte Moins j'avais de désir sa place, plus elle pouvait retrouver le sien Ces constations aboutissent pour moi, à la découverte que la position basse est un outil thérapeutique puissant, à ne pas confondre avec une manipulation ou un abandon de la thérapie. Cela me conduit à souligner une question qui me semble cruciale en thérapie comment aider l'autre à retrouver son propre désir, à son rythme et à sa façon? Dans notre thérapie, centrée sur l'activité et le faire, il me semble important de ne pas oublier les limites de cette action, les risques de sentiment de dévalorisation et les risques de devenir intrusif à travers des exigences, souvent jugées légitimes voir exigées par l’institution, de stimulation, de mobilisation, de lutte contre l’apragmatisme. Il est parfois urgent de ne rien faire....Et j'ai pu constater, réellement, que plus j'ai retiré de mes intentions thérapeutiques vigoureuses, plus R. a pu se débrouiller sans moi et trouver ses propres stratégies. Les écrits de cette section s'apparentent à ce qui peut se dérouler lors d'une analyse detype supervision, qui permet de tenter de comprendre ce qui se passe lors d'une ne s'agit en aucun cas, de trucs thérapeutiques reproductibles, mais de la nécessitéd’une réflexion permanente sur l'effet de notre attitude envers le patient.
L'Hypnose ça marche sur tout le monde ? La réponse est OUI !, étant donné qu'il s'agit d'un état totalement naturel que nous expérimentons toutes et tous plusieurs fois par jour... Cet état de conscience modifiée se manifeste de façon automatique inconsciente lorsque nous sommes amenés à réaliser une tâche qui demande une grande précision, lorsque notre esprit est accaparé par un film qui nous apporte de belles émotions, par la lecture d'un roman dont l'intrigue suspend les mots à notre bouche... Rappelez-vous cette fois à l'école, vous étiez encore étudiant, vous regardiez par la fenêtre, les oiseaux au loin, votre esprit se met à rêver... puis cette scène est brusquement interrompue par votre professeur qui hausse le ton de sa voix ou par le geste d'un camarade de classe qui vous appelle pour vous demander une gomme... Cet état de conscience modifiée est induit de façon souhaitée lors d'une séance d'hypnose, grâce à l'accompagnement dont vous bénéficierez. Le praticien en hypnose vous guide vers cet état hypnotique, à l'aide de suggestions de détente, de relaxation, de lâcher-prise... Hypnose Est-ce que je dors lorsque je suis sous hypnose ? Non ! L'hypnose est un état de conscience modifiée et n'a pas grand chose à voir avec le fait de dormir... Est-ce que vous dormez lorsque vous regardez un bon film ? Sauf si vous êtes tellement fatigué que vous ne parvenez plus à rester éveillé, vous ne dormez pas, vous profitez simplement un film... C'est exactement la même chose durant une séance d'hypnose ! L'Hypnose Ai-je un don ou est-ce une technique à apprendre ? C'est un ensemble de techniques à apprendre ! Il s'agit généralement de formations de courtes durées, sur plusieurs niveaux technicien en hypnose, praticien en hypnose, maître praticien en hypnose. Il existe également des spécialisations, comme par exemple l'accompagnement dans le cadre de l'arrêt du tabac, la gestion du poids, l'hypnose et les enfants, les inductions rapides, etc. Ainsi, il ne s'agit nullement d'un don. L'hypnose est accessible à monsieur et madame tout le monde ! Pour accompagner d'autres personnes, il faut toutefois aimer les gens, aimer les relations humaines, être bienveillant, empathique, à l'écoute, ... Bref, je pense qu'il faut posséder de belles qualités humaines avant de songer à apprendre les techniques hypnotiques pour les utiliser dans le cadre des accompagnements en cabinet. Hypnose et autres techniques Peut-on agir contre ma volonté ? Non ! Même si vous aurez la plupart du temps les yeux fermés durant la séance d'hypnose telle qu'elle peut être perçue, vous aurez toujours un petit ange protecteur là pour vous ! Une maman qui dort profondément entend son bébé qui pleure, un instinct maternel qui permet de protéger son bébé la réveille quasi immédiatement ! Aucun praticien ne peut vous faire faire des choses sans votre consentement ! Pour fonctionner, vous devez avoir confiance en votre praticien, écouter ses mots et suivre ses suggestions... Si vous voulez vous détendre et induire une transe hypnotique, vous y parviendrez ! On parle souvent de manipulation, je tiens donc à être parfaitement clair avec cette notion la manipulation existe ! L'outil hypnotique est puissant, il a déjà permis d'accompagner des millions et des millions de personnes vers le mieux-être... Mais il n'en reste qu'un outil ! Le danger viendrait plutôt de la personne qui manipule cet outil ! Pour vous donner un exemple illustré, imaginez un vendeur de voitures... Ce commercial utilise des techniques commerciales pour vendre ses véhicules, contrer vos objections, vous aider à vous visualiser à l'intérieur de ce joli bolide... Le même commercial qui n'aurait aucun scrupule utiliserait ces mêmes techniques, de façon encore plus prononcée, sans prendre en compte le fait que vous n'avez pas besoin de cette voiture, que vous en avez déjà une, que vous n'avez pas le budget pour l'acheter, voire même que vous n'avez tout simplement pas le permis de conduire ! Un chirurgien, à l'aide d'un scalpel, peut sauver la vie de ses patients... et ce même scalpel pourrait pourtant tuer quelqu'un, une fois dans les mains d'une personne qui aurait perdu la raison et chercherait à faire du mal... Dans nos formations, nous apprenons à respecter "la carte du monde" de chaque individu que nous croisons, sa façon de vivre, ses valeurs, sa vision de la vie... Aucun praticien ne peut agir contre votre gré ! Pour choisir la personne qui vous accompagnera, regardez les avis sur les réseaux sociaux, écoutez les recommandations de vos proches, contactez plusieurs praticiens... Et votre inconscient vous guidera vers celui qui vous inspirera confiance, professionnalisme, sérieux, ... Quelle est la durée d'une séance ? Impossible de déterminer, à l'avance, la durée d'une séance ! Comptez environ 2 heures dans le cadre d'une première séance, et 1 heure 30 environ lors d'éventuelles séances complémentaires. Pour vous mettre totalement à l'aise avec la facturation des séances, j'ai choisi d'appliquer un tarif "à la séance" et non un tarif à l'heure. Ainsi, vous n'avez pas à vous soucier de la durée de votre séance d'accompagnement ; vous payez un montant fixé au préalable. Notez qu'en fonction du travail réalisé, et de l'énergie et du temps dont nous disposons vous et moi, les séances peuvent aller jusqu'à 3 heures et plus. Tout dépend de votre besoin, de votre motivation, de l'énergie dont nous disposons, et du temps devant nous. Combien de séances seront nécessaires ? Qui peut le prédire ? Il me semble totalement impossible de déterminer, à l'avance, le nombre de séances qui seront nécessaires afin d'atteindre un objectif que vous vous fixez ! Cela dépend de nombreux critères, parfois hors de nos contrôles... Certains changement se font en un claquement de doigts, comme par magie ! D'autres requièrent du temps, de la patience, un travail beaucoup plus en profondeur... L'Hypnose et la PNL sont régulièrement classées dans la catégorie des accompagnements de type "thérapies brèves" il est dit qu'1 à 10 séances sont nécessaires pour atteindre un objectif travailler sur une problématique. Je mesure également la qualité de l'accompagnement au nombre de séances qui ont été réalisées un accompagnement est encore plus efficace s'il est réalisé rapidement, sans nécessité une dizaine de séances... Mais encore une fois, cela dépend de nombreux facteurs ! Existe-t-il une garantie "satisfait ou remboursé" ? Non ! Si les résultats de mes séances d'accompagnement ne dépendaient que de moi, c'est avec un immense plaisir que j'accorderai cette garantie à quiconque franchirait les portes de mon cabinet... Toutefois, l'efficacité d'une séance d'accompagnement dépend également de vous êtes-vous suffisamment motivé à changer ? L'accompagnement est un travail à deux, dans la moitié du travail dépend des compétences de votre accompagnant ses techniques, ses protocoles, sa façon de faire, ses expériences..., et l'autre moitié dépend de votre motivation, de votre capacité à lâcher-prise, la confiance que vous m'accordez, le respect des consignes... Si, par exemple, quelqu'un vient me voir pour arrêter de fumer mais n'a aucune motivation, ne respecte pas les consignes imposées elles sont nécessaires..., je ne peux malheureusement pas l'accompagner avec efficacité ! Aucun thérapeute / praticien ne peut intervenir sur des changements d'attitudes, de comportements, d'états d'esprits, ... sans la totale complicité de la personne accompagnée ! Vous devez savoir que votre praticien a une obligation de moyens, et non une obligation de résultats. Cela signifie qu'il se doit d'agir en vrai professionnel, vous apporter le meilleur de ses connaissances et de ses techniques. Toutefois, aucune garantie de résultats ne peut être annoncée par un professionnel de l'accompagnement, ce serait un mensonge ! Quelle est la différence entre l'Hypnose de Spectacle, l'Hypnose Ericksonienne, l'Hypnose Conversationnelle, l'Hypnose Elmanienne, l'Hypnose Classique, etc ? L'Hypnose, c'est l'Hypnose. Vous trouverez de nombreuses appelations de l'hypnose, parfois même très farfelues. En réalité, chaque praticien a SA façon de travailler et pourrait créer un nom pour sa propre forme d'hypnose ! La différence est dans la manière d'amener la personne à vivre l'expérience hypnotique. Par exemple avec l'Hypnose Conversationnelle, les suggestions passent de façon orale, via ce qui pourrait s'apparenter à une discussion "anodine". Je prends souvent le temps d'expliquer la différence entre l'hypnose de spectacle, celle qu'on peut retrouver dans l'émission de Messmer à la télévision et dans ses spectacles sur scène et l'hypnose telle qu'elle est pratiquée en cabinet... En hypnose de spectacle, il faut aller vite, ainsi les hypnotiseurs utilisent des techniques d'inductions hypnotiques rapides, qui requièrent parfois quelques secondes pour que la personne soit "en état d'hypnose". Bien évidemment, il y a tellement de scènes et d'effets à montrer au public qu'il faudrait bien trop de temps pour inviter les gens qui montent sur scène à vivre l'expérience de l'hypnose ! L'ennui ferait son apparition au bout de quelques minutes ! Ainsi, Messmer et les autres hypnotiseurs de spectacle utilisent les inductions rapides sur les membres du public les plus réceptifs à l'hypnose. Comment savoir si je suis réceptif à l'hypnose ? C'est facile l'hypnotiseur vous propose ces fameux "tests de suggestibilité" ou "tests de réceptivité". Par exemple, les mains qui se collent, les doigts qui se collent, les bras qui se lèvent et descendent, etc. Ces petits jeux permettent d'identifier rapidement quelles sont les personnes qui ont une capacité à suivre les suggestions hypnotiques de la façon la plus rapide possible.
Mis à jour le 15/07/2019 à 11h08 Your browser cannot play this video. Vous avez certainement entendu parler de l'hypnose, cet état de sommeil éveillé, dans lequel la personne semble totalement influençable. Mais comment fonctionne cette méthode ? Dans quels cas peut-on y avoir recours ? Qu'est-ce que l'hypnose ? Au départ, l'hypnose est une méthode mise au point en psychiatrie. En court-circuitant les processus mentaux, elle permet théoriquement d'atteindre plus facilement l'inconscient. L'état hypnotique correspond à un état de conscience modifiée où les choses sont perçues différemment. Cela peut aider à faire resurgir certains problèmes ou traumatismes liés à l'enfance. Mais comment cela fonctionne-t-il ? Quelles sont les différentes techniques d'hypnose ? Il existe deux écoles complémentaires La première, traditionnelle est basée sur la suggestion. La personne face à l'hypnotiseur subit des injonctions verbales, visuelles et corporelles. Pratiquée jusqu'à Freud, cette technique part du postulat suivant si l'on suggère à un patient de guérir, il peut guérir. Aujourd'hui encore, les hypnotiseurs de spectacle qui s'amusent à endormir une salle entière, relèvent de cette école ;La deuxième, l'hypnose Ericksonienne, sollicite la participation active du patient. Il s'agit plus d'un état de profonde relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s'exprimer librement. Le thérapeute utilise des métaphores, c'est-à-dire un langage symbolique, pour guider l'inconscient du sujet et l'amener à trouver lui-même les solutions à ses problèmes. Quand peut-on se faire hypnotiser ? De plus en plus utilisée en médecine, et en psychothérapie, l'hypnose semble efficace pour lutter contre la douleur, se libérer de certaines dépendances ou mauvaises habitudes le tabac, le grignotage…, l'anxiété, les troubles de la sexualité et les phobies. Si les mécanismes d'action ne sont pas connus, et que beaucoup de scientifiques évoquent l'effet placebo, certaines hypothèses peuvent expliquer les succès de l'hypnose Douleurs pendant l'état hypnotique, la production d'endorphines est à son maximum. Or ce sont de véritables antalgiques naturels, qui peuvent permettre de diminuer les doses de médicaments en cas de mal de dos, de migraines, etc ; Arrêt du tabac l'hypnose tente d'agir sur la dépendance psychologique et d'y substituer d'autres comportements. Le praticien va essayer de susciter les suggestions les plus fortes, par exemple l'association tabac-nausées ; Stress en premier lieu, l'hypnose, proche de la relaxation, diminue rapidement l'impact des agents stressants. Ensuite, l'état hypnotique, peut permettre de trouver le seuil adéquat de stimulation/excitation du bon stress, afin que celui-ci redevienne utile. Y a-t-il un danger ? Quelles sont les limites ? Auréolée d'un certain mystère, l'hypnose évoque à tort une sorte de pouvoir occulte de celui qui l'utilise. Ne vous inquiétez pas, son influence sur votre inconscient n'est pas toute puissante. Il y a des "sécurités" dans notre cerveau qui nous empêchent de faire quelque chose de contraire à nos valeurs. Attention cependant à choisir un professionnel sérieux répertorié par exemple sur le site de l'Institut Français d'Hypnose. Cela évitera d'avoir affaire à un charlatan. Par ailleurs, l'hypnose reste une méthode complémentaire et ne remplace pas une consultation médicale. Face à un problème d'ordre physique ou psychologique, il faut en parler à un professionnel de santé qui établira alors la méthode de traitement appropriée, dont l'hypnose pourra très bien faire partie. En pratique Selon l'Institut Français d'Hypnose, la durée d'une séance varie entre 30 et 60 minutes, et les prix sont compris entre "45 et 65 € hors métropoles et 60 et 85 € dans les métropoles". Si certains thérapeutes estiment que la thérapie prend fin lorsque les objectifs sont atteints, en pratique, cinq à six séances sont parfois nécessaires, selon les problèmes à traiter. La chirurgie sous hypnoseBien qu'encore très mystérieuse, l'hypnose est devenue, au cours des dix dernières années, une pratique utilisée dans les services de chirurgie, comme en témoigne l'expérience rapportée lors du congrès mondial d'anesthésiologie par le Pr. Marie-Elisabeth Faymonville du Centre Hospitalier Universitaire de Liège. Dans son service, plus de 4 300 patients ont reçu une "hypno-sédation" en lieu et place d'une anesthésie générale classique, principalement pour des interventions de chirurgie plastique ou endocrinienne. Pour expliquer les mécanismes en jeu, l'équipe du Pr. Faymonville a conduit différentes expériences qui ont mis en lumière certaines zones du la lumière des résultats, le Pr. Faymonville estime que "nous pouvons affirmer que les patients sous hypnose activent, au niveau du cerveau, un réseau qui permet de mieux gérer la douleur et ils arrivent ainsi à réduire de façon importante la perception et le désagrément lié à leur douleur ... Toutes ces études renforcent l'idée que pour lutter contre la douleur, il existe non seulement des stratégies pharmaceutiques mais aussi des stratégies psychologiques".A dire vrai, l'hypnose a probablement existé depuis le début de l'humanité selon le Pr. Alain Foster, du service d'anesthésiologie de l'hôpital cantonal universitaire de Genève Suisse. En médecine, le phénomène a été décrit pour la première fois en 1821 pour une ablation d'un sein. Mais il faudra cependant attendre 1955 pour que l'hypnose soit enfin officiellement reconnue comme méthode thérapeutique, d'abord par l'association médicale britannique, puis, trois ans plus tard, par l'association médicale américaine. En anesthésie-réanimation, l'hypnose combinée à un état de demi-sommeil et à l'anesthésie locale est maintenant une technique anesthésique qui assure un confort aux patients en cours de après l'opération, l'utilisation de l'hypnose diminue nausées et vomissements, soulage la douleur et permet ainsi une récupération plus Congrès mondial d'anesthésiologie 2004David Bême Your browser cannot play this video. SourcesInstitut Français d'Hypnose "Du bon usage de l'hypnose", Dr Victor Simon. Editions Robert Laffont."Créer le réel, hypnose et thérapie", Thierry Melchior. Ed. Seuil.
hypnose agit au bout de combien de temps